L’integralite des references renvoient a l’edition suivante : ANOUILH, Jean, Antigone, Notre table ronde

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Reperes

L’action se deroule en un acte unique dans la ville grecque de Thebes, au palais royal de Creon en des temps libre lointains. Cette piece n’est gui?re divisee en acte ni en scene de facon explicite mais une structure reste conservee grace aux entrees et sorties des differents personnages.

Notre rideau se leve dans tous les personnages de la piece. Notre Prologue s’avance dans le devant de la scene et les presente, tour a tour, au public. Ils paraissent onze au total et sortent au fur et a mesure que le prologue decline un identite et donne leurs principaux traits de caracteres. La scene est vide, la tragedie est en mesure de debuter dans « une aube grise et livide dans une maison qui dort » (p. 13). Antigone se glisse pieds nus dans domicile et se fait surprendre via sa nourrice qui s’indigne de votre qu’elle croit etre une escapade amoureuse. Antigone avoue un amoureux mais la rassure ensuite et explique le escapade par son besoin de decouvrir la beaute tout d’un « monde sans couleur. qui ne pense pas encore aux hommes ». Elle affirme sa purete et sa fidelite a Hemon.

Ismene arrive soucieuse et la nourrice va preparer du « sirop » (p. 21). Ismene a reflechi toute la nuit sur la conduite a tenir concernant le devoir fraternel, c’est-a-dire donner une sepulture au cadavre de le frere Polynice, tue au cours du combat fratricide qui l’a oppose a Eteocle pour regner dans Thebes ; qui enfreint radicalement l’ordonnance royale de Creon qui l’interdit, sous peine de mort.Ismene redoute de mourir et donne un recit atroce de leur fond (p. 27) aussi qu’Antigone se montre prete a braver l’interdiction au peril de sa vie. Elle refuse de « comprendre » et ne « veut pas avoir raison » (p. 25). Elle n’a nullement « le desir de mourir » mais refuse de se servir des pretextes de sa s?ur pour remplacer d’avis. Elle se radoucit et convainc Ismene de revenir se coucher en lui offrant l’occasion de lui parler Dans l’optique de J’ai forcer a renoncer a son projet. Antigone cherche du reconfort aupres de sa nourrice et redevient une bri?ve fille n’ayant « plus peur » (p. 33). Elle lui delivre une manii?re de testament pour Douce, sa chienne et lui fait promettre de ne plus la gronder et de lui parler « comme a une vraie personne » (p. 35).

Antigone recoit Hemon qu’elle aime et qui l’aime :

ils sont fiances et doivent se marier. Une allusion reste faite a une dispute qu’ils ont eut la veille lors d’un rendez-vous ou elle voulait s’offrir a lui pour etre sa femme avant un union officielle avec « une robe d’Ismene, ce parfum et ce rouge a levres » (p. 43). Elle lui demande ensuite de partir sans la regarder ni lui poser de question apres lui avoir avoue qu’elle ne l’epousera jamais et lui avoir conseille de prendre Ismene pour cousine. Elle le menace de se suicider et le jure « concernant la tete du petit garcon [ qu’ils ont eu ] tous les deux en reve, du seul petit garcon [qu’elle aura ] jamais » (p. 44).

Au retour d’ Ismene , qui tente une nouvelle fois d’effectuer renoncer sa s?ur a son projet, Antigone s’explique : elle reste allee durant la nuit enterrer le cadavre de Polynice. Un garde, affole, confirme la nouvelle a Creon apres de nombreuses hesitations visant a expliquer une presence et a detailler J’ai scene. Ordre lui est donne de se taire ainsi que retourner garder le cadavre. Cela a peur et « sort en frequent » (p. 52). Le Ch?ur definit votre que devra etre toute tragedie : quelque chose de « gratuit », « reposant », a l’usage exclusif des « rois » (p. 54-55). Antigone entre, menottes a toutes les mains, accompagnee de deux gardes qui discutent de leur promotion future, de leurs familles ainsi que leurs sorties. Antigone est silencieuse et « demande d’une petite voix » a « s’asseoir un brin » (p. 59).

Creon est surpris d’observer sa niece dans cette situation et demande au garde de « lacher cette jeune fille » (p. 60). Il souhaite savoir votre qu’elle allait faire pres du cadavre de son frere et lui demande en direct. C’est le garde qui repond « elle grattait la terre avec ses mains. Elle etait occupe a le recouvrir encore un coup » (p. 61). Creon doute du garde qui lui fait aussi un recit precis d’la scene. Creon exige confirmation a Antigone qui avoue immediatement « oui, c’est bon » (p. 63).

Une longue entrevue entre Antigone et Creon a lieu durant laquelle il fait bien Afin de sauver sa propre niece. Il lui rappelle a quel point ses freres etaient des voyous et lui avoue qu’il ne sait meme gui?re a qui il a achete une sepulture et qui est un heros Afin de Thebes tant leurs corps « embrasses – Afin de la premiere fois de un vie vraisemblablement » (p. 89) etaient meconnaissables. Il decouvre en Antigone l’orgueil d’?dipe, son pere (p. 68) mais essaie de lui prouver a quel point le geste reste absurde puisqu’elle n’aurait nullement supporte 1 enterrement « en regles », ce « passeport derisoire » (p.72). Consciente de sa superiorite, Antigone fait sentir a son oncle a quel point il a le « mauvais role » mais elle avoue, elle aussi, une faiblesse (p. 73) : « https://datingmentor.org/fr/sites-de-rencontre-americains/ je n’aurai pas toujours du courage ». Il essaie aussi de se justifier dans son role royal tel tout d’un metier ordinaire auquel il a dit « oui ». Antigone, celle-ci, reste « la concernant autre chose que pour saisir. [ Elle ] est la Afin de […] dire non et pour mourir » (p. 82). Cependant, elle reste ebranlee par le portait tres negatif que fait Creon de ses freres et s’apprete a regagner sa chambre quand Creon prononce le commentaire « plaisir » (p. 92). Elle se reprend aussitot. Que signifie le « plaisir » qui, a ses yeux, recouvre trop souvent l’egoisme, la lachete et la compromission ? Elle refuse votre plaisir hypothetique trop soumis aux aleas Afin de la convaincre de vivre et se decide a mourir : « j’ai envie etre sure de tout tout i  l’heure et que cela soit aussi excellent que quand j’etais petite – ou mourir » (p. 95). Excede, Creon use de sa force : « lui broie le bras, essaie de lui fermer la bouche » (p. 96-97) et la menace d’appeler les gardes.

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