Brigitte est en retard, ainsi, votre n’etait pas dans ses habitudes. Elle deposait l’integralite des matins la petite Solene, 2 annees, chez Nelly Hatton, la nounou, et filait a J’ai poste de Connerre prendre son taf. A 9 heures, le lundi 5 septembre 1994, le receveur des Postes commence a s’inquieter et passe son fil au mari de Brigitte, au garage Leprince, pour prendre des nouvelles : les ouvriers de l’atelier de carrosserie n’ont pas surpris non plus leur patron, Christian Leprince. L’un des employes decide d’aller Realiser 1 saut jusqu’au pavillon des Leprince, a la sortie du bourg.
Thorigne-sur-Due, 1500 habitants dans la Sarthe, vit tranquillement a deux aucune Connere, « le berceau une rillette ». Le lieu est rural et tranquille, la coiffeuse de Connere s’appelle Mme Samson, la voyante Mme Ragot et Notre future presidente du comite de soutien a toutes les Leprince, Mme Justice. Christian habite avec Brigitte et leurs trois filles un pavillon au milieu des champs, a dix metres de celui de le frere, Dany.
L’ouvrier du garage note que les deux voitures de Christian sont garees devant domicile. Cela fait le tour du pavillon, sonne une premiere fois, s’apercoit que Notre porte est entr’ouverte, ainsi, jette un ?il a l’interieur. C’est 9 h 20. Christian Leprince est allonge dans une mare de sang, l’une de ses meufs sur ses jambes, son ouvrier horrifie s’apercoit qu’il a ma machoire dechiquetee, comme s’il avait ete attaque via un chien. Il file apporter l’alerte.
Notre petit caniche blanc
Nelly Hatton aussi s’inquiete, personne ne repond au telephone et elle finit par aller chez les Leprince Afin de savoir pourquoi Brigitte ne lui a pas depose Solene. Elle aussi pousse prudemment la porte, decouvert le corps de Christian ainsi que sa fille. Sur leurs jambes, le petit caniche blanc d’une famille fait votre somme. Nelly fuit le cauchemar et fonce chez Dany, le frere de Christian, mais il n’y a personne. Elle a moyen de remarquer la Mega flaque de sang sur la chaussee, pres d’la boite aux lettres de Dany.
Les gendarmes seront la tres vite, ceux de Connere, du Mans, d’Angers. Ils font quatre cadavres dans domicile, Christian et Brigitte, et deux de leurs filles, Sandra et Audrey. Dans la chambre du fond, quelqu’un gemit : c’est la petite Solene, debout derriere la porte fermee. Elle n’est nullement particulierement affolee, n’est en rien blessee : on la confie a sa nounou et les gendarmes procedent aux constatations. En serrant les dents et en evitant de marcher dans le sang.
Comme l’a repere Nelly Hatton, les premieres traces se trouvent a l’angle des jardins de Christian et Dany. C’est i priori la qu’il fut tue, les enqueteurs retrouvent un doigt, franchement sectionne, en thuyas, beaucoup de sang « et des matieres organiques ». Il fut traine par les pieds le long d’une haie jusqu’a domicile et abandonne dans le couloir, la moitie du corps dans la salle a manger. Cela a le pantalon baisse jusqu’aux genoux et pas de chaussures, qui ont ete jetees pres de lui dans l’entree. Sandra, 10 ans, en tee-shirt et en slip, est allongee pres de lui, les jambes de son pere reposant via le corps.
Dans la cuisine, en face, Brigitte, qui a une chemisier blanc a fleurs bleues et une jupe bleue marine, reste allongee dans une mare de sang, la tete appuyee sur le bras droit, celle-ci a perdu ses chaussons. Dans la chambre la plus eloignee, la chambre des parents, git Audrey, 6 ans, en tee-shirt, culotte et chaussettes.
Plusieurs traces de sang remontent, le long du couloir, jusqu’a J’ai salle de bains, ou nos gendarmes retrouvent un doigt de l’enfant. C’est evidemment la qu’elle fut tuee ; ils font des traces de coups portes avec une arme tranchante sur la machine a laver, qui reste aspergee de sang. Les gendarmes notent la presence, au couloir, de nombre de meches de cheveux, avec une section nette.
Domicile n’a i priori gui?re ete fouillee, les cles de l’entree sont sur la porte, a l’interieur, l’integralite des autres issues seront verrouillees, y compris celle du garage. Le portefeuille de Christian reste dans sa veste, suspendue au travail. On voit du trouble dans le salon, des objets ont ete renverses, 1 tisonnier traine dans le canape, un pot de yaourt a gicle via la bibliotheque. Mes enqueteurs decouvrent un couteau de cuisine sous la table. Sa lame reste cassee, la pointe est retrouvee plus loin, pres du canape. Dans la cuisine, plusieurs objets sur le plan de travail sont renverses.
Une arme blanche, lourde et tranchante
Notre quadruple assassinat n’est jamais bien difficile a reconstituer. Christian a ete tue a l’exterieur, avec une arme blanche, lourde et tranchante, assez tranchante Afin de couper net votre doigt dans un mouvement de defense – ou des cheveux, comme des meches retrouvees dans le couloir. Cela a ensuite ete traine a l’interieur par des bras, cela explique vraisemblablement que le pantalon soit baisse.
Dans domicile, la famille est occupe i se coucher, nos meufs paraissent en tee-shirt, Brigitte en sous-vetement, des medecins confirment qu’ils seront tous morts la veille, entre 20 et 23 heures. Brigitte etait pas loin d’avaler un yaourt dans la salle a manger quand celle-ci a ete attaquee. Elle s’est probablement defendue avec le tisonnier, avant d’aller mourir dans la cuisine, juste i ci?te au couloir. Ardu de savoir ou fut tuee Sandra ; Audrey en revanche fut assassinee dans la salle de bains, ainsi, trainee jusqu’a la chambre des parents.
Mes gendarmes se demandent beaucoup pourquoi. Que Christian Leprince ait ete tire a l’interieur se comprend, mais pourquoi bouger les corps dans une maison qui baigne dans le sang ? Il existe d’ailleurs des traces partout. Des traces de nullement, d’hommes et de femmes, bien nettes au sang https://datingmentor.org/fr/talkwithstranger-review/ autour de Christian, une autre dans la salle de bains ; une empreinte digitale sanglante sur la porte d’la chambre des parents. Mes deux filles ont des cheveux dans mon tour.